Qu’est-ce que la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ?
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) également appelée responsabilité sociale des entreprises est définie par la commission européenne comme l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes.
En d’autres termes, la RSE c’est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable.
Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable.
La norme ISO 26000, standard international, définit le périmètre de la RSE autour de sept thématiques centrales :
- la gouvernance de l’organisation
- les droits de l’homme
- les relations et conditions de travail
- l’environnement
- la loyauté des pratiques
- les questions relatives aux consommateurs
- les communautés et le développement local.
La Norme ISO 26000, qu’est-ce que c’est ?
Voici comment elle se définit elle-même sur son propre site web dédié :
« Pour les entreprises et les organisations qui s’engagent à fonctionner de manière socialement responsable, ISO 26000 est incontournable.
ISO 26000, ce sont des lignes directrices pour tous ceux qui ont conscience qu’un comportement socialement responsable et respectueux de l’environnement est un facteur clé de la réussite. Non seulement ISO 26000 donne la bonne ligne de conduite à suivre mais, de plus en plus, cette norme est appliquée pour évaluer l’engagement des organisations en faveur du développement durable ainsi que leur performance globale ». ISO.org
Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) : qui est concerné ?
Toutes les entreprises peuvent mettre en œuvre une démarche RSE, et ce quelle que soit leur taille, leur forme juridique ou leur secteur d’activité.
Quel est le cadre réglementaire de la RSE ?
La France s’est dotée progressivement d’un cadre législatif et réglementaire pour prendre en compte la responsabilité sociétale des entreprises.
Depuis l’entrée en vigueur de la loi PACTE du 22 mai 2019, de nouvelles dispositions sont entrées en vigueur pour renforcer la RSE :
- l’article 1833 du Code civil a été modifié afin que l’objet social de toutes les sociétés intègre la considération des enjeux sociaux et environnementaux
- l’article 1835 du Code civil a été modifié pour reconnaître la possibilité aux sociétés qui le souhaitent de se doter d’une raison d’être dans leurs statuts
- le statut d’entreprise à mission a été créé.
TRADUCTION POUR LES NULS : 😎😎
Vous souhaitez financer un projet d’acquisition d’un nouvel Aéronef et vous êtes une PME comme LOCAT’AIR ou une association loi 1901 tel qu’un Aéroclub ? Si vous êtes un privé sollicitant un prêt pour une acquisition d’aéronef, nous imaginons que la suite donnée sera la même ….
Accrochez-vous, c’est là que les choses se gâtent….
Évidemment, vous allez vous adresser à votre banque, celle qui vous a toujours suivis.
C’est le premier réflexe et il est tout à fait naturel.
Et bien c’est ce que nous avons fait et qu’avons-nous donc découvert au détour d’un retour de demande de financement d’acquisition ?
Que la banque refusait de nous suivre du fait qu’ils adhèrent à la « RSE » ….
L’Aérobashing et ses effets directs sur notre secteur d’activité :
Comprenez qu’ils se sont engagés à ne plus financer l’aviation légère car l’avion c’est pas bien : ça pollue, ça fait du bruit, c’est mal ! Oui l’avion c’est très très mal… Et c’est pour les « riches » qu’on se le dise. L’avion cristallise à lui seul toutes les frustrations de ceux qui s’imaginent en être privés soit par idéologie soit par démagogie ou encore par manque de moyens (car dans leur esprit l’avion c’est un luxe inaccessible et indépassable). Et là vous vous dites ; injustice 🙁 , préjugés 🤬😡🤬
Une réalité à laquelle certains d’entre vous vont être très vite confrontés du fait aussi d’une nécessité d’opérer une conversion de flotte dans ce climat d’inquisition écolo. Mais cette conversion sous forme de transition se fera sans les Banques manifestement …
Vous voulez adopter un 400 Rotax ou diesel car plus propre et plus silencieux pour opérer une transition dans votre Flotte car l’Avgas est bien trop coûteux et les Lycoming coûtent bien trop cher à l’utilisation ?
Et bien ce sera non. La banque vous dira non car les groupements bancaires adhèrent et en majorité, à la RSE. On peut même prendre des cours pour être un bon « élève » en matière de respect de la RSE…
Fabuleux non ? Je dirais même « fascinant ». 😕
Intéressant non ? Édifiant ? Sûrement !
Tout un programme que l’Europe nous a concocté sans qu’on imagine les conséquences pour toute l’aviation légère sur le moyen et long terme. Décidément, cette année 2022 nous en aura appris des choses….
Vous vous demandez comment nous allons procéder pour continuer à faire des projets et avancer ?
L’auto-financement apparait comme la seule issue possible. Se servir de la trésorerie pour se financer au risque de faire peser sur l’entreprise des charges immédiates tellement lourdes qu’on sera obligés de faire des choix à notre propre détriment mais pas au détriment de la sécurité et c’est là, clairement l’enjeu.
C’est tellement inquiétant que nous nous sommes permis de formuler une demande auprès de France stratégie pour connaitre leur position sur les possibilités de financement à venir :
Pour info, voici comment « France Stratégie » se définit sur son propre site web:
« France Stratégie est une institution autonome placée auprès du Premier ministre, France Stratégie contribue à l’action publique par ses analyses et ses propositions. Elle anime le débat public et éclaire les choix collectifs sur les enjeux sociaux, économiques et environnementaux. Elle produit également des évaluations de politiques publiques à la demande du gouvernement. Les résultats de ses travaux s’adressent aux pouvoirs publics, à la société civile et aux citoyens ».
Quand vous prenez connaissance de leur pédigrée, vous reprenez espoir et vous vous dites qu’ils vont vous guider ou nous apporter des réponses à certaines de nos interrogations bien légitimes …
Nous leur avons demandé de nous éclairer sur les solutions envisageables en l’absence de financement pour avancer dans nos projets via leur formulaire de demande de contact. Devant l’absence de réponse, nous les avons relancés par 3 fois.
En vain : depuis 4 mois maintenant, c’est silence radio.
Si vous aussi, vous souhaitez leur poser la question, je vous invite à consulter leur site :
France Stratégie.fr
Souhaitons-nous bonne chance et bon courage pour la suite car ce contexte est défavorable pour tous les acteurs de l’Aviation légère. En plus d’avoir à gérer beaucoup de problèmes liés à la pression écolo, nous voilà confrontés à des acteurs bancaires qui nous lâchent tout bonnement au nom de « l’idéologiquement correct ». Après avoir interdit ou tenté de faire interdire bon nombre de meetings et ou de terrains d’aviation, maintenant on nous coupe les robinets et pourtant l’argent prêté n’était pas « gratuit »….
Malgré le dénigrement permanent et systématique qu’il subit, le secteur de l’aviation est l’un de plus porteurs économiquement et des plus innovants.
L’Aérobashing qui s’en prend à la Patrouille de France est celui-là même qui s’en prend à notre Aviation légère, considérée comme un loisirs de « riches » …
Parlons aussi du fait que les associations telles que « les Aéroclubs »contribuent largement à former en leur sein bon nombre de futurs pilotes pros qui emmèneront tous ces gens (qui nous pondent ces lois iniques à la Commission européenne), aux Maldives pour leurs vacances (Hypocrisie 🙁 ). Agacement 😳😳
Ne vous inquiétez pas pour les compagnies aériennes et les avionneurs, eux, seront toujours finançables…
Quelle cohérence ?
Quel avenir pour nos structures fragilisées depuis la crise Covid ?
Nul ne le sait mais une chose est certaine ; il ne faut plus compter sur les Banques pour financer nos projets et développer nos entreprises quand on a une Flotte ou quand on est un Aéroclub avec un projet d’acquisition.
A quand l’interdiction de financer des bâtiments pour hangarer des avions privés ou des avions de club ?? Avouez qu’on aimerait le savoir.
La porosité d’une décision sur une autre qui lui serait sous-jacente pourrait arriver plus rapidement qu’on ne le pense alors prenez vos dispositions et trouvez les fonds pour vous financer ! Aide-toi car nulle banque ne te financera !
La croisade anti-aviation n’en finit pas de nous frapper engendrant un cortège d’inquiétudes non seulement pour nos emplois mais aussi pour le tissu associatif représenté par les Aéroclubs. La belle dynamique qui a initié et formé tant de pilotes jusqu’à ce jour, va peut-être péricliter faute d’Amour de nos politiques et de l’Europe.
Cependant, les mauvais procès faits à notre aviation ne dupent personne et les enfants continueront de rêver devant les plus beaux Avions du monde, n’en déplaise à Mme Léonore Moncond’huy, la Maire de Poitiers et à ses acolytes idéologues de la pensée unique et amère.